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Correspondances
Correspondances est le résultat, la suite logique de rencontres musicales, humaines, intellectuelles et sentimentales dans lesquelles corps et instruments s'emmêlent, s'accordent, ou non, au travers de vagues s'inspirant de courbes symbolisant nos différentes émotions.
Les sonorités ont été longuement ajustées, le "muting" de la trompette, l'accordage des différents pianos, la fausseté de la contrebasse réglés... après des heures, des nuits d'essais, de mon état d'âme.
La disparition de certaines pistes a été envisagée, parfois réalisée, à quelques jours de la sortie de cet album qui s'est, en réalité, écrit et finalisé tout seul, au fil du temps, de la couleur des saisons.
Liberté et Blanche ne s'inscrivent pas précisément dans une communauté d'univers identique mais leur succession boucle (enfin j'espère) une histoire différente pour chacune, chacun, empreinte de vos sensibilités, vécus, traces et blessures laissés par la vie, son usure, le temps, à l'instar des écoutes successives.
A priori, à partir de trois...
Nos chemins égarés
Nos chemins égarés est certainement l'album le plus intimiste à ce jour sur ce site, et, à ce titre le plus compliqué à produire.
Écrit et réalisé dans des conditions difficiles, il a connu plusieurs versions, plusieurs vies, de la pop au jazz pour se finaliser un soir de novembre par une version plus épurée, à base de piano, guitare, basse, batterie, cordes et bois.
Il représente une partie importante de ma vie, emplie de séparations, de nouvelle vie ce qui explique la difficulté de le boucler, d'arriver lors du mastering final à arbitrer entre le bien et le mieux, l'expression et son intention.
Quand je suis loin d'ici
Quand je suis loin d'ici est un album inscrit dans la vie, relatant, sans gravité, certains épisodes du quotidien, des travers ou grains de nos personnalités, quelques contes et un drame.
Il a été réalisé avec beaucoup d'instruments et de voix féminines additionnelles ou principales.
La production a été longue mais agréable et douce dans la mesure où il n'y avait pas de pression même si les textes et musiques ont été claqués en quelques minutes au piano avant de se faire plaisir avec les arrangements qui ont pris davantage de temps compte tenu du fait que l'idée était de naviguer entre divers univers musicaux.
Démarrant sur une bossa, évoluant sur des quasi piano-voix, une pedal steel guitar, des cordes, des bois et divers claviers.
En terme d'anecdote, la toute dernière qui a donné son titre à l'album a été enregistrée en une prise unique après un diner qui m'avait inspiré le solo final.
Malgré quelques imperfections, l'état d'esprit, inspiré de Supertramp, cet enregistrement a été conservé et gravé, n'ayant, par la suite, pas eu suffisamment de bonne inspiration pour faire mieux dans l'idée mélodique et sonore que je voulais produire...
Un soir au club

Elle s'appelait Éliane

Cet album m'a été inspiré par la lecture d'un ouvrage écrit par Christian Gailly, prix du livre Inter 2002 si j'ai bonne mémoire, et publié aux Éditions de Minuit.


Sait-il, vraiment, Simon Nardis, qu’il rate son train pour ne pas laisser passer sa chance ?
Une chance double, celle de retrouver la musique qu’il avait perdue et la femme qu’il n’espérait plus.
Seulement voilà, qui dit train dit horaire, qui dit horaire dit morale, qui dit morale dit vie conjugale.
Simon Nardis était déjà marié.


Mon album monte lentement en puissance, partant d'accords et thèmes "simples", consensuels, pour devenir de plus en plus modal.
Il s'agit d'un style musical basé sur peu d'accords, rarement plus de quatre, ce qui permet à l'improvisateur une extraordinaire liberté d'expression. L'un des premiers disques est Kind of Blue avec entre autres John Coltrane et Bill Evans, qui apporte sa connaissance de la musique classique (Ravel, Debussy) à Miles Davis.
On trouve sur cet album le morceau So What (que je reprendrai dans un prochain album), construit à partir de deux accords (16 mesures de ré mineur, 8 de mi mineur, 8 de ré mineur).
Cette évolution stylistique me semble coller au cheminement de Simon Nardis qui, au cours de cette soirée, finira par retrouver, entre autre, sa patte, cette marque de fabrique qui reste associée de manière indélébile à tout artiste.

Dans mon album, même si on peut retrouver quelques traces de cette modalité dans les premiers titres, "Blue in green" représente la frontière, le pas de plus, le pas de trop pour certains dont l'oreille n'est pas habituée ou ne supporte pas (l'un va souvent avec l'autre) ce type de sonorités.







J’ai récemment retrouvé deux enregistrements que je viens de remasteriser, histoire de les nettoyer ; cela devait se passer en 92 ou 93.

Une curieuse genèse de ce concert qui s'est écrit(e) très tard dans un bar toulousain, le Blue Note, situé au bout de la rue Peyrolière, près du Pont Neuf.

Je m'y rendais souvent à cette époque (d'autant plus qu'il est fermé depuis) pour cette impalpable ambiance de briques et de broc, d'univers musicaux, d'un piano au fond de la salle.

 

Il fermait vers deux heures mais les habitués, musiciens, bénéficiaient d'un accès via un sous-sol atteignable par une rue adjacente dont une clé ouvrait l'épaisse porte censée isoler nos voix et sons.

Ce sous-sol communiquait en fait avec le bar grâce à un tortueux escalier en colimaçon. Une moquette feutrée bleu marine en tapissait les murs autour d'une estrade sur laquelle était posé un Gh1b (un modèle, à tous points de vue, de piano à queue Yamaha). Quelques guitares et basses, une batterie venaient compléter cet endroit interdit et je me demandais si le secret jalousement gardé de cet improbable endroit ne m'excitait pas autant que ce qui s'y déroulait.

 

J'avais, un soir de juillet, laissé trainer mes pas, posé mes fesses sur un strapontin devant le long bar en zinc qui suivait la légère courbe des murs, avant de me laisser aller sur quelques classiques de jazz, improvisant longuement, si j'ai bonne mémoire, sur How Insensitive, écrit à la guitare par Jobim.

En cette période de vacances, dans les deux sens du terme, il n'y avait que peu de monde.

Sans un bruit, une femme vêtue de noir, était venue s'accouder sur le piano. À la fin de cette impro (bable), elle m'avait demandé si je poursuivais "après deux heures", comme s'il s'agissait d'un code mystérieux.

Nous nous retrouvâmes pour ce que l'on appellerait aujourd'hui un after entre les murs moquettés et, après quelques "essais" musicaux elle me mit un projet entre les mains, à monter en une semaine, en rédiger les arrangements pour tous les instruments.

Et, accessoirement, tenir le piano...

À Marciac.

 

Il y a curieusement des gens à qui on ne dit pas "non".

 

Enfin pas comme cela...

Tribute To Ukrainia

Toute correspondance avec des faits existants est parfaitement fortuite, les plaisanteries les plus courtes étant les meilleures...

Frédéric Chopin a écrit ces études lorsque la Russie envahissait la Pologne (cela commence à être redondant) et l'on ressens un mélange de violence et de résilience dans ces musiques qu'il jouait tous les matins pour se mettre en doigts ce à quoi je me suis astreint sur quelques titres qui  me parlaient et ai finalement enregistrés.

 

Il s'agit également d'une période d'amour passionné et destructeur avec Georges Sand qui le quittera peu avant son décès.

C'est le seul album vendu sur mon site ; l'ensemble des bénéfices sera reversé au profit de l'Ukraine même si vous pouvez l'écouter gratuitement.

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